17 mars 2020. Début du confinement en France. Au 30 mars nous étions plus de 2,5 milliards à devoir rester chez nous.

À cet instant où la vie nous a demandé de ne plus bouger, mes amis, ma famille, des gens tout proches, d'autres moins, ont immortalisé cet instant. Ils ont posé, ont pris une photographie de ce moment inédit. Depuis mon appartement s'est dessiné un carnet de voyage immobile. Se promener dans les salons, les cuisines, les bibliothèques. Reproduire des objets, inutiles, fonctionnels, précieux, drôles. Évoquer des absences, des vides, des pleins. Et aussi, et surtout, y rajouter des souvenirs, des pirouettes, des douceurs, des mercis. J'ai transformé leurs photographies en une série de petites lignes, dans l'intimité de leurs intérieurs.  De petites lignes, de grands liens.


Pour zoomer dans l'image il faut parfois patienter quelques secondes le temps que le dessin se charge... Haaa, la patience...


March 17, 2020. Beginning of confinement in France. As of March 30, more than 2.5 billion people were told to stay at home.

To capture this unique moment, I asked my friends, my family, some near and others very far, to take a picture of themselves and their families in their homes. They posed with their loved ones and objects. I was able to stroll through their living rooms, kitchens, libraries. I saw objects at once precious and useless, functional and obtrusive. These spaces now have a fullness to them, occupied in ways never before imagined. Memories added, pirouettes through time. I turned these photographs into drawings - line by line.  An accumulation of marks that traverse the intimate homes and faces. Small lines, big links.

To zoom in , click on the drawing and wait a while... Patience...

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